La seconde guerre mondiale a commencé par toucher la population de Thiverny, comme le reste de la France par l'Exode. Les habitants ont donc fait leurs valises, et charger les charrettes à bras pour partir vers le sud et traverser la seine. Après plusieurs jours de marche, l'ordre a été donné de faire demi-tour : l'armée des envahisseur était devant ...

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Et dès 1940, des destructions : politique de destruction de l'armée française pour ralentir l'avancée de l'ennemi. Les ponts routiers et ferrés en premier, Guerre dans les airs et bombardements par l'Allemagne. Dès le samedi 18 mai 1940, la région est bombardée et le Petit-Thérain est visé le samedi 1er Juin. Le dernier bombardement de l'armée Nazi sur la bassin creillois, est le dimanche 9 juin 1940, avec des bombes incendiaires qui touchèrent, entre autre le grand magasin, "au bon diable" où s’étaient réfugiés et enfermés, pour s'abriter, des centaines de personnes ; Elles moururent toutes carbonisées.

Ensuite, après la signature de l'armistice par le Maréchal Pétain, le 17 juin 1940, commence le bombardement des armées alliées :  le 14 août , 2 Groupes de la RAF, composé de 13 Blenheim bombardent de nuit divers aérodromes dont celui de Creil.

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Quelques incursions alliées en 1942 et en 1943.

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Le déchainement des bombes a lieu à partir de mars 1944, avec son summum en juillet. La cible est l'atelier de montage des V-1 installé dans les carrières de Saint-Leu en 1943, en remplacement des ateliers Brissoneau & Lotz constitué par les Français pour la fabrication des avions LeO en 1939.

Les trains de pièce arrivant d'Allemagne et les V-1 construits repartant vers les sites de lancement sur la cote normande, les voies ferrées et la gare de triage sont aussi à détruire pour arrêter cette production.

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© Photo Robert Galas

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La vie par temps de guerre

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Compte tenu des éléments environnants, la population a subit des dommages, des pertes durant cette période : Thiverny a été bombardé, des civils ont été tués et d'autres assassinés.

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La population se réfugie dans les carrières de la route de Saint-Leu et y vivent dans des conditions de promiscuité.... Départ à Sourivière - Le château est réquisitionné, retour dans les carrières proches de Cramoisy.

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Attaque de la mairie de Thiverny pour voler les tickets de rationnement par la Résistance, vue dans les journaux de la collaboration comme un acte de Banditisme

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La chasse aux tickets d’alimentation. — Le 21 janvier, quatre bandits armés et masqués ont pénétré dans la mairie de Thiverny pendant la distribution des cartes d’alimentation. Tenant en respect avec leurs armes les personnes présentes, ils ont enlevé près de 500 cartes de pain, viande et denrées diverses. Puis ils ont pris la fuite après avoir coupé les fils du téléphone. Trois étaient à bicyclette, le quatrième à pied.

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